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Coronavirus: la dette, future fossoyeuse de notre liberté


L'opinion






Ecrit par : Remi Godeau

(...) La pression fiscale, record III. C’est un petit paradoxe de la crise. Notre taux de prélèvements obligatoires – record absolu au sein de l’OCDE – devrait reculer cette année, de 44,1 % à 44 %. Waouh ! C’est que les recettes s’évaporent, faute d’activité et sur le coup des aides gouvernementales (manque à gagner : a minima 43 milliards d’euros). Et demain, qui paiera ? Dans l’Opinion, le député LREM rapporteur du budget Laurent Saint-Martin le jure : « Il n’y aura pas de remontée de la pression fiscale sous notre mandature. » Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, dit qu’il n’entend pas «imaginer de nouvelles formes d’impôts. » Le débat débute à peine. Un : les économistes ont raison de dire qu’il serait absurde d’augmenter les impôts en plein redémarrage – mais que faire si cette reprise s’avère plus longue que prévu ? Deux : comme l’écrivent pour l’Institut Montaigne Hakim El Karoui, Michel Duclos et Bertrand Martinot, « la répartition du fardeau risque de s’effectuer par une combinaison de hausse d’impôts, de spoliation des épargnants et de baisse des salaires réels » – mais alors comment doser le cocktail ? Trois : financer un plan intégralement par la dette, « c’est insensé», s’écrit Valérie Rabault, pour qui il faut faire contribuer les plus aisés, en commençant par « remettre l’ISF. » Or dans un contexte de pression fiscale déjà très élevée, Victor Fouquet et Frédéric Douet, rappellent dans Le Figaro : « De plus en plus lourde, la fiscalité française s’est aussi avérée au fil du temps de plus en plus concentrée, du fait de la très forte progressivité des impôts directs, et surtout de la transformation des cotisations sociales en impôts supplémentaires sur le travail. » (...)


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